L’air intérieur plus dangereux que l’air extérieur

Chaque année, les médias alertent et interpellent le grand public sur les pics de pollution de l’air extérieur, mais qu’en est-il de l’air intérieur ?

A priori, nous serions tentés de penser que l’air extérieur est le plus pollué et nocif pour la santé. Pourtant, il s’avère que l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur et constitue une menace importante. Longtemps négligée, la qualité de l’air intérieur est aujourd’hui une préoccupation majeure des pouvoirs publics et des français.

La pollution de l’air intérieur : une menace pour la santé

La multiplication des sources de pollution dans un environnement intérieur non industriel (résidentiel, écoles, lieux publiques, transports…) provoquent chaque année 20 000 décès en France. Ces intérieurs dans lesquels nous passons 80% de notre temps sont pollués par des polluants extérieurs ou de proximité, parmi les plus courants on retrouve :

Les contaminants d’origine biologique (moisissures, pollens, allergènes de chiens, chats, acariens…).

Les composés chimiques comme le benzène, ou le formaldéhyde, présents dans la fumée de tabac, les panneaux de bois, les isolants, les photocopieurs, les produits de bricolage ou d’ameublement…

Les particules fines : pollution extérieure automobile, cuisine, ménage, combustion…).

La pollution liée à l’occupation du logement : CO2 dégagé par la respiration, humidité, etc.

Les gaz : radon, monoxyde de carbone, etc.

Qualité de l’air intérieur : la législation évolue

Devant l’impact de la pollution sur la santé, les pouvoirs publics ont pris des mesure afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur, notamment pour les établissements recevant du public (crèches, écoles…).

Aujourd’hui, plus de 56% des logements ont des débits d’air extraits inférieurs aux exigences réglementaires. A titre d’information, voici les valeurs à connaître pour une qualité d’air intérieur optimal :

Pollution intérieure : les chiffres à retenir pour votre bien être

Une ventilation performante permet de diluer les agents polluants présents dans l’air jusqu’à une concentration jugée acceptable.

CO2 : 1000 PPM (partie par million)

Monoxyde de carbone : 10 µg/m3 pour une exposition de longue durée

Benzène : 2 µg/m3 e (depuis 2016)

Formaldéhyde : 30 µg/m3  (10 µg/m3 à partir de 2023).

Les solutions pour une meilleure qualité d’air intérieur

Pour une qualité d’air optimale, un bon système de ventilation doit être installé afin de renouveler l’air régulièrement et évacuer les polluants intérieurs, l’humidité et les odeurs. Pour cela, il existe aujourd’hui des solutions de ventilations adaptées à chaque besoin :

  • Ventilation mécanique controlée simple flux (VMC)

La VMC, aussi appelée ventilation par dépression, est un système de ventilation qui assure la circulation permanente de l’air dans tous types d’infrastructure. Pour renouveler l’air régulièrement, un débit d’air neuf alimente chaque pièce équipée d’une entrée d’air. L’air vicié est alors repris par les bouches d’extraction situées dans les pièces humides (salle de bains, WC, cuisine…) pour ensuite être transporté par les conduits de ventilation jusqu’à l’extracteur mécanique souvent situé en comble ou en terrasse pour finalement être rejeté à l’extérieur. Cette solution est peu énergivore dans la mesure où elle consomme 12 à 18 W.

  • Ventilation mécanique double flux

Ce type de ventilation fonctionne grâce à deux réseaux de gaines distincts installés ayant chacun son rôle. Tous deux équipés d’un ventilateur, le premier réseau de gain a pour but d’insuffler l’air neuf dans les pièces à vivre (salon et chambres) lorsque le second expulse l’air vicié à partir des pièces secondaires (cuisine, salle de bain, buanderie). Ce système se compose d’un échangeur thermique qui permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour la transférer vers l’air entrant. Ce système permet de réaliser des économies de chauffage mais reste plus couteux car il nécessite une installation plus complexe surtout en rénovation.

  • Ventilation mécanique contrôlé à double flux thermodynamique

Ce système permet de gagner encore plus en confort grâce à l’ajout d’une pompe à chaleur, qui complète le préchauffage ou le rafraîchissement de l’air extérieur, jusqu’à l’obtention de la température de confort : un véritable traitement de l’air réversible !

Pour améliorer la qualité de l’air que vous respirez chez vous, n’hésitez pas à prendre rendez-vous au MAT’ELECTRIQUE pour découvrir nos solutions de ventilation.


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